L'enfant battu !

Esquisse "L'enfant battu" par Herbert French

Je ne suis qu'un enfant, pousse d'humanité 
Que vous, les dits adultes, devriez protéger 
Pourtant il n'en est rien; Nombres de nous périssent 
De vos idées, humeurs ou bien de vos sévices. 

A qui donc un enfant peut il faire confiance, 
Pour espérer follement atteindre l'adolescence ?
Combien de petits êtres condamnés à expier, 
De par vos abus, vos colères, votre instabilité ? 

Où est donc le pouvoir à battre un petit d'homme, 
Un être qui ne peut se défendre qu'en pleurant ? 
Un être dont les larmes sèchent au fil des ans, 
Qui a le dos bleui par les coups qui l'assomment !

Parfois la mort pour eux est l'issue salutaire 
Du martyre quotidien qu'ils vivent sur terre ! 
Dans son caveau, enfin il se sent protégé, 
Même si l'assassin vient sur sa tombe, prier.

Vous qui êtes victimes ou bien bourreaux, peut être..., 
Écoutez donc ces mots, et faites que demain 
Plus un enfant ne souffre, dans son corps, dans son être, 
Car ils sont notre avenir, ils sont notre destin !

Auteur inconnu

Texte suggéré par Daniele Chany

15 mars 2014

Comments

[daniele]

un merveilleux dessin, qui met en exergue la souffrance des enfants battus ces petits êtres sans défense que l'on maltraite , que l'on brise, devraient être le soucis de tous , l'enfance battue maltraitée ne doit pas être passée sous silence, qui a -t-il de plus beau qu"un enfant ,? leur bourreaux ne méritent aucune pitié !

[Frenchy]

Oui ! Et le vrai artiste comme le vrai poète, dessine et décrit le jeu des ombres et des lumières qui donne sens au choses et aux êtres bien au-delà de la forme dans laquelle ils apparaissent.

[daniele]

Ecrire et voir, c'est pareil, et pour voir il faut la lumière. Le paradoxe, c'est qu'on peut trouver la lumière dans le noir de l 'encre. C'est comme de la nuit sur la page, et c'est pourtant là-dedans qu'on voit clair.
Christian Bobin

[Frenchy]

Bien dit ! Sus aux bourreaux des enfants